Texte : 537718
Illustration : Jacques F
Tu vois, je me demande où elle est réellement passée, ma «fameuse» (légendaire) bonne humeur !
Quand je mate ma tronche dans le miroir de la salle de bains
Ou quand,
Le soir, je me retrouve allongé sur mon lit,
Fenêtres fermées,
Silence absolu,
Obscurité totale.
Sur l’écran noir de mes nuits blanches,
Je pense…
Les yeux ouverts et les deux côtés de la bouche qui tirent vers le bas, au sens d’une vie pleine de surprises et de découvertes, mais dépouillée d’un sentiment que je serais si heureux de pouvoir offrir…
Derrière le masque de cette vie joyeuse se cachent le doute, le questionnement et la trace indélébile d’un optimisme entaillé mais pas vaincu !
Je suis le roi du carnaval,
Celui qu’on aime et puis qu’on brûle,
Sur l’échafaud des faux-semblants.
Et
Je porte à mon cou la médaille du meilleur ami.
Je suis celui qui joue,
A être le gai-luron,
En mode Prose-Poète
Derrière un leurre bien fragile,
Pour qui sait lire entre mes lignes.
Je suis le roi du carnaval,
Celui qu’on aime et puis qu’on brûle,
Sur l’échafaud des faux-semblants.
537718
Ben alors c’est la déprime ou quoi ??? Brûle ce qu’il te reste de ton optimisme et ça ira beaucoup mieux !!!
T’es ouf ! c’est TOUJOURS l’optimisme qui prend le dessus !
Mais non ! On va pas te brûler !
L’écran noir des nuits blanches, on y est tous confrontés. En attendant la vraie grande nuit noire éternelle où on saura peut-être ce qui se cache sous nos masques (et encore pas sûr…), vive l’amitié, l’amour, la joie… (c’est pas les paroles d’une chanson à boire ça ? )