La nuit je mens
Texte : 537718
Illustration : Cortez
Il est 21h52, il fait nuit,
Enfin, je crois.
Les volets sont fermés,
Nous arrivons à la fin du mois de mai,
Normalement, le soleil est déjà couché.
Ouais, ouais,
Il est un instant
Entre chien et loup,
Où la lumière baisse
Et le jour va se cacher.
Serait-ce alors la nuit que le jour dort ?
Serait-ce alors la nuit encore ?
Tous les jours, la nuit tombe dehors,
Toutes les nuits, dedans la lumière brille encore,
Artificielle.
Les néons tournent à plein tube
Et l’écran du MacBook affiche YouTube.
Les rideaux des yeux ont tendance à descendre,
Il est temps de penser à s’étendre.
La nuit, tous les lits sont pris
Par des corps assoupis.
La nuit, je mens,
Il est 5 h – Paris.
537718 (haïku fumant 541)
Une rencontre joyeuse et désespérée pardon inespérée.un faux bouc émissaire,un hyperactif rouge,un sensible à histoire,un calme à bretelle (ouf),une presence rousse et douce,trop d alcool enfin,trop de camel,faut se mettre au bio,mais pas de la hague.vous êtes parfaits dans l excès, dans les maux,dans l échange et le questionnement.vous êtes tendres et inutiles.et je suis ravie de ces minutes à vos côtés. La passante qui fût en retard
Merci pour ce commentaire poétique à cette passante en retard….